Comment rendre son Chat et son Chien heureux ?
Comment rendre son Chat et son Chien heureux ? Les chiens et les chats ont-ils la conscience somnolente quand ils se lovent près de nous, ressentent-ils une forme de paix de l’âme, d’ataraxie, d’absence de tourments ? Est-il vraiment possible de reconnaître leur bonheur ? Comment faire pour qu’il se sentent au mieux en notre compagnie ?
La question pourrait paraître incongrue, tant il est difficile de savoir ce qui rend heureux l’animal humain. Il existe autant de définition du bonheur que d’habitants sur cette planète.
Il existe autant de définition du bonheur que d’habitants sur cette planète.
Quels sont les ingrédients du bien-être de nos chiens ou de nos chats ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Quels sont les réflexes à adopter pour qu’ils connaissent la félicité à nos côtés ?
Il est important de rappeler que l’importance donnée au bien-être de nos animaux domestiques, notre chien ou notre chat en particulier, doit beaucoup à l’éthologie, qui consiste en l’analyse du comportement de l’animal, comme de sa psychologie, et faire en sorte qu’ils soient le plus heureux possible à nos côtés. De simples maîtres, nous sommes devenus comme des compagnons, des partenaires à leurs yeux. Pour penser leur bien-être, il est essentiel d’apprendre à remettre en question ses propres considérations humaines et de se placer à la hauteur de nos propres chiens et chats.
Cinq bases essentielles
Hélène Gateau commence par citer les cinq libertés fondamentales dont vos chats et vos chiens ont besoin pour être heureux. D’après une étude réalisée par l’OIE (Organisme mondial de la santé des animaux) :
- Ne pas souffrir de faim ou de soif.
- Ne pas souffrir d’inconfort.
- Ne pas éprouver de douleur, de lésions ou de maladies.
- Se sentir en sécurité.
- Pouvoir exprimer les besoins qui sont propres à leur espèce, à commencer par l’environnement dans lequel ils vivent.
S’adapter à « l’individualité de son animal«
Il faut commencer par accepter que nos chats et nos chiens ne sont pas pareils les uns des autres, exactement comme nous autres humains. Ce sont des êtres biologiques, mais aussi culturels qui ne fonctionnent pas tous de la même manière. Sous couvert d’amour, d’une affection qui nous fait souvent oublier leur propre façon de recevoir notre amour, souvent égotiste, on fait beaucoup d’erreurs… « C’est un prérequis essentiel, souligne Yolaine de la Bigne, car en voulant un chien ou un chat, les humains ont d’abord tendance à assouvir un égo surdimensionné dont les animaux risquent de souffrir avec le temps ».
Il faut les aimer comme ils sont et pas pour ce qu’on a envie qu’ils soient pour nous.
C’est pourquoi Hélène Gateau nous invite « à remettre en question notre envie systématique de vouloir, par exemple, leur faire des caresses, car tous les chats et tous les chiens n’aiment pas forcément qu’on les touche et s’en préserveraient bien ».
S’il vient se poser sur vous, ayez à l’idée qu’ils ne vient pas forcément demander de caresses
La vétérinaire rappelle qu’il est nécessaire de prendre conscience qu’il ne faut pas prendre un animal pour assouvir notre propre intérêt, mais de penser avant tout au besoin de compagnie dont va avoir besoin réciproquement votre animal pour être aussi heureux. C’est une relation donnant-donnant. Nous sommes son compagnon comme il est le nôtre. Il faut se demander ‘qu’est-ce que je peux faire pour qu’il se sente bien dans un environnement qui est avant tout humain’, penser à leur laisser une certaine autonomie, et la liberté d’agir comme ils le sentent ».
Une alimentation saine et adaptée est fondamentale
L’alimentation est aussi un facteur essentiel de bien-être chez nos compagnons. Les deux spécialistes confient quels sont les grands principes de l’alimentation chez les chats et les chiens en règle générale, même s’il est toujours essentiel de s’adapter à son animal :
Chez les chiens
Ils font partie de l’ordre des carnivores, mais leur coévolution avec l’humain ont fait qu’ils sont progressivement devenus des carnivores à tendance omnivore. Ils mangent des protéines, ils ont aussi besoin de glucides et d’un apport de fibres et de végétaux. L’important est qu’il fasse de belles crottes, veiller à ce qu’il n’ait pas trop de flatulences trop régulières.
Yolaine de la Bigne propose de « fragmenter leur nourriture en utilisant une espèce de tapis d’alimentation. Au lieu de lui donner une gamelle qu’il mange souvent en même pas 30 secondes, il est possible de lui laisser le temps de manger doucement et de faire arriver progressivement les unes après les autres les croquettes pour qu’il prenne son temps pour manger et ingérer, ce qui est bien meilleur pour lui, pour sa tête ».